C’est quoi, l’orpaillage ?
Le mot
Tout le travail, pour les personnes qui pratiquent l’orpaillage, consiste donc à détecter des rivières aurifères et les emplacements où de l’or s’est accumulé, puis à en extraire les paillettes d’or.
Pour cela, différentes techniques sont utilisées. La plus simple consiste à séparer l’or du sable dans une batée, un récipient qui piège l’or en laissant le sable s’échapper. Après avoir déposé des alluvions dans la batée, l’orpailleur fait délicatement tourner son contenu ; l’or, plus lourd que le sable, se dépose au fond.
À plus grande échelle, les orpailleurs recourent à d’autres techniques – et d’ailleurs il ne s’agit plus d’exploiter des rivières, mais de défricher la forêt et de creuser le sol (là où se trouvent des dépôts d’alluvions).
En l’occurrence, dans des grandes quantités d’alluvions, ils récupèrent l’or en l’amalgamant avec du mercure. Ces techniques d’orpaillage sont décriées pour la pollution qu’elles entraînent (rejet de mercure dans l’environnement).
L’orpaillage peut être pratiqué pour le loisir. Mais dans des zones forestières de Guyane, du Brésil et d’Afrique, où cette activité est lucrative, elle se pratique plutôt dans l’illégalité.