C’est quoi, le droit du sol ?
L’expression
Le droit du sol est par exemple appliqué sans condition dans presque tous les pays d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud. Ça signifie qu’un enfant né au Canada (ou au Brésil, etc.) acquiert automatiquement la nationalité canadienne (ou brésilienne…), quelle que soit la nationalité de ses parents.
Plusieurs pays d’Europe appliquent un droit du sol conditionnel. Pour devenir français, espagnol, grec, allemand (entre autres), il faut non seulement naître sur le territoire du pays correspondant, mais aussi remplir d’autres conditions. Exemple de condition : avoir vécu plusieurs années dans le pays avant l’âge de la majorité.
C’est le genre de condition qui est en usage en France, où il faut non seulement avoir passé plusieurs années en France, mais aussi y résider. La législation française autour du droit du sol est régulièrement remodelée. Elle est parfois élargie (aux frères et sœurs d’un enfant naturalisé français, même nés à l’étranger), parfois restreinte (sur certains territoires, comme Mayotte).
Quel est le contraire de droit du sol ?
À l’inverse, il existe beaucoup de pays où le droit du sol n’a pas cours du tout. On parle dans ce cas de
Épisodes de la vie du mot
- 11 février 2024. Gérald Darmanin annonce la fin du droit du sol à Mayotte.
- 21 janvier 2025. À peine investi président des USA, Donald Trump signe un décret visant à supprimer le droit du sol dans son pays.
- 7 février 2025. La classe politique française débat de la remise en question du droit du sol.