GPA

La GPA est une pratique par laquelle une femme adulte porte un enfant qui n’est pas le sien, durant toute sa grossesse. Cette femme, appelée mère porteuse, met temporairement son corps et en particulier son utérus au service du projet parental d’un autre couple de parents.

Une grande diversité de situations débouchent sur cette pratique. Si des couples y recourent, c’est parce qu’ils sont dans l’incapacité de concevoir un enfant par eux-mêmes (pour cause d’infertilité, ou bien dans des couples homoparentaux).

Dans presque tous les cas, il y a cependant un lien génétique entre l’embryon et au moins l’un des parents. Ça se produit quand l’embryon est conçu in vitro à partir du sperme du père ou de l’ovule de la mère. Plus rarement, le sperme et l’ovule sont tous deux issus d’un don de cellules sexuelles.

La GPA pose des questions juridiques et éthiques. Pour ce qui est de l’éthique, on discute par exemple de l’action de louer une partie de son corps le temps d’une grossesse : ses conséquences pour la mère porteuse, pour l’enfant.

Sur le plan juridique, il y a une grande diversité de statuts légaux. En France, la GPA est interdite. Cela conduit des couples à recourir à cette pratique là où elle est autorisée, par exemple en Belgique. Dans plusieurs pays, la GPA est légale si aucune somme d’argent n’est en jeu ; d’autres autorisent et encadrent cette pratique rendue lucrative.

Le mot GPA est un sigle formé à partir des initiales de gestation pour autrui. Le mot gestation désigne, chez une femme, la période de la grossesse, qui démarre quand elle est enceinte et se termine quand elle accouche.