Qu’est-ce qu’une métaphore ?
Une métaphore est une figure de style qui consiste à établir un rapport implicite entre deux choses, que l’on estime avoir des similarités. Cela permet de transcrire de manière imagée quelque chose de bien réel.
La métaphore est composée de deux éléments : un comparé et un comparant. Le comparé est ce que l’on rapproche et compare au comparant. Dans « un gros serpent de fumée noire » (Guy de Maupassant,
Quels sont les différents types de métaphores ?
Il existe trois types de métaphores : la métaphore in praesentia, la métaphore in absentia et la métaphore filée.
Tout d’abord, la métaphore in praesentia est une métaphore dans laquelle le comparé et le comparant sont explicites (comme dans « un gros serpent de fumée noire »).
Ensuite, la métaphore in absentia est une métaphore dans laquelle seul le comparant est indiqué. Lorsque Victor Hugo écrit « l’or du soir qui tombe » (« Demain, dès l’aube… », 1856), il compare un coucher de soleil à l’or du soir, mais le mot
Enfin, la métaphore filée est une métaphore qui dure sur plusieurs phrases et dans laquelle on retrouve beaucoup de mots appartenant au même champ lexical. Dans l’exemple suivant, Balzac compare la ville de Paris à un océan : « Paris est un véritable océan. Jetez-y la sonde, vous n’en connaîtrez jamais la profondeur […] il s’y rencontrera toujours un lieu vierge, un antre inconnu, des fleurs, des perles, des monstres, quelque chose d’inouï, oublié par les plongeurs littéraires » (Honoré de Balzac,
Quelle est la différence entre la métaphore et la comparaison ?
La relation établie par la métaphore est implicite, sans connecteur. Une comparaison établit également un lien mais de manière explicite, avec un connecteur :