Quelle est la définition du mot monstre ?
Le mot monstre peut désigner une créature étrange, imaginaire ou mythologique. Dans la mythologie grecque, le monstre est un être fantastique, qui peut être agressif ou amical. C’est souvent un être hybride, c’est-à-dire un mélange de plusieurs espèces : par exemple le Minotaure est mi-homme mi-taureau, Pégase est un cheval avec de grandes ailes.
L’expression monstre marin désigne initialement les monstres mythologiques vivant dans la mer, par exemple les sirènes. Plus tard, ce terme a désigné tous les animaux aquatiques dont les marins avaient peur, parce qu’ils étaient mal connus. Certains étaient imaginaires, comme le serpent de mer, d’autres réels, comme le calmar géant ou la baleine.
Aujourd’hui, le mot monstre est souvent utilisé pour désigner une créature étrange et effrayante, qui n’existe pas dans la réalité, et dont les enfants ont peur. Tout comme les monstres de la mythologie, les monstres des histoires pour enfants peuvent ressembler à des animaux existants ou mélanger des caractéristiques animales et humaines.
Le mot monstre pour désigner un humain
Dès le XIIe siècle, le mot monstre s’est aussi appliqué à une personne ayant un mode de vie différent de la norme, ou bien avec un physique étrange, difforme, puis par extension à une personne très laide. D’ailleurs, pendant longtemps, on a exhibé dans les foires des personnes avec une difformité (bossus, siamois, etc.), en les appelant monstres.
Quelle est l’étymologie du mot monstre ?
Ce mot remonte au verbe latin monere dont le sens religieux était « avertir, annoncer, éclairer ». En latin religieux, ce verbe a donné le mot monstrum qui signifiait « avertissement des dieux » et qui désignait un fait prodigieux (parce que si c’était prodigieux, c’était forcément l’œuvre des dieux, qui voulaient faire passer un message). Par extension, le mot latin monstrum a désigné n’importe quel prodige, qu’il soit positif ou négatif, et c’est d’abord dans ce sens qu’il a été repris en français au XIIe siècle.