Que veut dire le verbe vaquer ?
Quand on emploie le mot vaquer aujourd’hui, c’est le plus souvent avec le mot à derrière : vaquer à ses occupations, vaquer à ses activités, vaquer à ses affaires.
Ce verbe signifie « s’occuper, s’affairer, faire ». Son complément est générique et imprécis, comme dans les exemples que je viens de donner, mais l’activité en question correspond en fait à un loisir, à une habitude. Vaquer à ses occupations veut dire « faire les choses qu’on fait d’habitude, faire ce qu’on a à faire ».
Et quand il n’y a pas le mot à derrière vaquer ?
En réalité, au départ, le tout premier sens de vaquer, c’était « être vacant, être inoccupé », en parlant d’un poste, d’un emploi, d’une charge. Un poste qui vaque, c’est un poste qui n’a pas de titulaire.
Le verbe vaquer s’est ensuite déporté sur des institutions, des services publics, en particulier les tribunaux. Il prend alors le sens de « interrompre temporairement son activité ».
Le même sens se retrouve quelquefois au sujet de l’Éducation nationale. Quand on dit par exemple les classes vaqueront le vendredi 19 mai, ça signifie « les classes resteront fermées, les établissements scolaires seront fermés » (pour faire le pont de l’Ascension).
Dans la famille de vaquer
Peut-être avez-vous déjà fait le lien : le mot vacances appartient à la famille du verbe vaquer ! Le nom vacance, au singulier, pouvait en effet désigner l’état d’un poste qui était inoccupé, vacant.
Au pluriel, il a ensuite désigné la fermeture temporaire d’un organisme, puis la même idée s’est appliquée aux personnes, lorsqu’elles arrêtent de travailler ou d’aller à l’école, pour prendre du repos.