analogique

Analogique, c’est l’adjectif qui correspond au nom analogie. Mais une fois qu’on a dit ça, on n’a pas dit grand-chose…

De manière générale, ce mot qualifie une chose qui se fonde sur une analogie, c’est-à-dire sur la ressemblance, sur la correspondance entre deux choses, sur leurs traits communs : un raisonnement analogique.

Le plus souvent, on utilise le mot analogique par opposition à numérique, au sujet d’un signal, d’une antenne, d’un son, d’un affichage.

Pour bien comprendre cette notion, commençons par un cas très simple. Sur une horloge numérique, l’heure est écrite sous forme de chiffres (exemple : 16:59) ; sur une horloge analogique, elle est représentée dans un cadran avec des aiguilles. On lit l’heure en fonction de la position des aiguilles, des angles qu’elles forment.

On qualifie donc d’analogique un affichage où la valeur est représentée sans l’écrire, où elle peut être déduite autrement qu’en la lisant. Le principe derrière ça, c’est celui de l’analogie : on transforme une grandeur en une autre. Par exemple sur une carte topographique, l’altitude est représentée par des couleurs ; sur un thermomètre analogique, la température est représentée par des longueurs graduées. Et sur une horloge analogique, l’heure est représentée par des angles.

À l’inverse, quand un signal est traité de manière numérique, il est d’abord transformé en nombres entiers. Certains appareils dont le fonctionnement s’appuyait auparavant sur un traitement analogique du signal ont évolué technologiquement pour traiter ce signal numériquement. C’est à ces modes de traitement du signal qu’on fait référence quand on parle de télé analogique ou numérique, de chaîne, de radio, de son, de capteur analogique ou numérique.