Que veut dire le sigle BDH ?
Le mot BDH, qui appartient au langage des adolescents et des jeunes adultes, a un sens différent selon qu’il désigne un homme ou une femme.
Au féminin d’abord, il désigne une femme qui est attirée par les hommes, qui les apprécie, qui recherche leur compagnie. Au-delà de ça, le mot BDH devient un peu insultant quand il désigne une femme qui cherche à séduire les hommes, qui veut attirer leur attention, qui veut leur mettre le grappin dessus (même quand ils sont déjà pris).
Employé au masculin, c’est assez différent : BDH est synonyme de traître, de balance, de profiteur. Il désigne donc un homme qui n’a aucune loyauté.
Ce sigle est formé à partir des initiales de l’expression bandeur d’hommes (ou au féminin bandeuse d’hommes). Il s’est surtout diffusé à partir de 2014, quand il a été utilisé par le rappeur JuL.
Le mot bandeur est un terme argotique. Associé à un autre nom, il désigne une personne passionnée, voire excitée par cette chose : un bandeur du Japon, un bandeur des States, un bandeur de Neymar. Il est alors synonyme de admirateur. Employé tout seul, il désigne un homme qui fait le chaud, qui s’excite pour un rien.
Autrement dit, quand l’expression bandeur d’hommes désigne un traître, une balance, on compare cette personne à une femme, on insinue qu’elle a adopté un comportement digne d’une femme.
Quel est le rapport entre BDH et BDG ?
Il existe un deuxième mot comparable à BDH, que l’on trouve aussi dans des chansons de JuL : le sigle BDG. Ce mot désigne un dragueur, un tombeur, un homme qui recherche les conquêtes féminines et qui se tient toujours prêt à avoir des relations sexuelles. BDG est le sigle de bandeur de gadjis.