inchallah

Inchallah est un mot français d’origine arabe. En arabe, ce mot est formé de in (« si »), cha’a (« vouloir ») et Allah, et signifie « si telle est la volonté d’Allah, si Allah le veut » et on le traduit souvent par la formule française équivalente : « si Dieu le veut ».

En français, le mot inchallah est d’abord utilisé par les musulmans (qu’ils parlent ou non arabe) pour parler d’actions futures : ils s’en remettent à Allah (donc au destin, à la fatalité) parce qu’ils considèrent que rien n’arrive sans sa volonté. Par extension, ils utilisent ce mot pour exprimer un désir, un espoir.

Le mot inchallah est de plus en plus employé par des personnes qui ne sont pas musulmanes et qui n’ont pas non plus d’origine arabe. À nouveau, c’est une manière d’exprimer l’espoir que quelque chose se réalise. C’est l’équivalent de formules comme on verra bien, croisons les doigts ou encore j’espère !

Comme pour d’autres interjections que le français a empruntées à l’arabe, il existe plusieurs orthographes pour le mot inchallah. Cela est dû au fait que le passage de l’alphabet arabe à l’alphabet latin ne suit pas des règles très précises, ce qui ouvre la porte à la variation.

Il est plus courant d’écrire inchallah avec un s plutôt qu’un c : inshallah. On le retrouve parfois avec deux a (inchaallah, inshaAllah), mais plus souvent en deux mots séparés par une apostrophe : insh’Allah, inch’allah. En l’écrivant, les musulmans mettent généralement une majuscule au premier A de Allah. Pour être plus proche du sens religieux, on peut aussi l’écrire en trois mots : in sha Allah. Des graphies avec un seul l ou sans h final sont beaucoup plus rares.