Définition de l’expression

proposition subordonnée

C’est quoi, une proposition subordonnée ?

On rencontre l’expression proposition subordonnée quand on étudie la grammaire française, surtout à l’école et au collège. Le problème, c’est que c’est un terme très technique, dont on ne peut pas deviner le sens. Essayons d’expliquer ça avec des mots simples, en simplifiant aussi un peu.

Dans une phrase simple, il y a un verbe, qui est le noyau de la phrase. Mais il existe aussi des phrases qui ont plusieurs verbes : ce sont les phrases complexes. Dans une phrase complexe, l’un des verbes représente le cœur de la phrase, tandis que les autres sont les noyaux des propositions subordonnées.

Il existe différents types de propositions subordonnées : les relatives, les complétives, les circonstancielles, les interrogatives. Une petite explication pour chacune !

Les types de propositions subordonnées

Les propositions subordonnées relatives sont des morceaux de phrases, qui contiennent un verbe, et qui sont (très très souvent) raccrochées à un nom. On peut les supprimer de la phrase, elle reste grammaticale. Dans la phrase ils se lancent dans un débat qui n’a ni queue ni tête, le verbe principal est se lancent ; la subordonnée relative est qui n’a ni queue ni tête (verbe : a).

Les propositions subordonnées complétives se raccrochent quant à elles à un verbe. Elles sont un complément du verbe et, en tant que telles, on ne peut pas les supprimer de la phrase. Exemple de phrase : je parie qu’il sera en retard. Dans cette phrase, le verbe principal est parie et la subordonnée complétive est qu’il sera en retard.

Quant aux subordonnées circonstancielles, elles expriment les circonstances dans lesquelles se déroule l’action principale : la cause (parce que + verbe), le temps (depuis que + verbe), le but (afin que + verbe), etc. On n’a cité dans les parenthèses que quelques exemples de mots qui peuvent introduire ces propositions.

Et enfin, les propositions subordonnées interrogatives se retrouvent derrière un verbe d’interrogation. Exemple : elle se demande si ce sera possible. Le verbe principal est se demande et il introduit la subordonnée interrogative si ce sera possible (noyau verbal : sera).

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