taxe lavabo

L’expression taxe lavabo fait référence à un projet d’aménagement du calcul de la taxe foncière, qui vise à augmenter son montant. On rappelle déjà que la taxe foncière est un impôt que paient les contribuables sur leur logement. Dans son calcul entrent plusieurs valeurs et notamment la surface pondérée nette.

Pour calculer la surface pondérée nette d’un logement, on prend en compte la surface des pièces principales (de plus de 9 mètres carrés) et des pièces annexes, en appliquant des coefficients de pondération.

Dans le calcul de la surface pourraient aussi entrer en compte des équipements qualifiés d’éléments de confort. Ce sont en particulier l’eau courante, le chauffage central, les toilettes, les salles de bains avec baignoire, etc. Chacun d’eux compte pour quelques mètres carrés qui s’ajoutent à la surface. C’est là que l’idée de taxe lavabo intervient.

Cette expression est légèrement péjorative et ironique. Elle tourne en dérision le mode de calcul de la taxe foncière, qui présente comme éléments de confort des équipements parfaitement normaux. Se mettre à taxer les lavabos, c’est gonfler artificiellement le montant de l’impôt, sans que les contribuables puissent y échapper.

• 19 novembre 2025. Le projet de réforme de la taxe foncière suscite de fortes réactions et entraîne l’emploi de l’expression taxe lavabo dans quelques médias.

1. Taxe foncière : quelle surface est prise en compte dans son calcul ?, 2025 (foncia.com)
2. Taxe foncière : le gouvernement lance une « consultation » avec parlementaires et collectivités, 2025 (lemonde.fr)
3. Chloé Berry, 2025, Taxe foncière : eau courante, baignoire, toilettes… C’est quoi ces « éléments de confort » qui feront gonfler votre impôt ? (rtl.fr)