Que signifie le mot xénogreffe ?
Le mot xénogreffe est utilisé dans le domaine médical, il désigne un type de transplantation. Pour une xénogreffe, à la différence d’une greffe classique, le donneur et le receveur du greffon ne sont pas de la même espèce. Par exemple, les chirurgiens sont parfois amenés à greffer des valves cardiaques de porc ou un foie de primate chez l’être humain. Ce type de greffe permet de pallier la pénurie d’organes disponibles et utilisables pour les transplantations. Cela soulève néanmoins beaucoup de questions, aussi bien scientifiques et éthiques, que psychologiques.
Quelle est l’origine du mot xénogreffe ?
Avant l’apparition du mot xénogreffe dans les années 1960, on employait hétérogreffe pour parler de la même chose. Ce mot a surtout été employé de 1899, sa date d’apparition, jusqu’aux années 1980, période à laquelle il a été supplanté par xénogreffe.
Le mot xénogreffe se compose de l’élément xéno-, qui signifie « étranger », et du mot greffe. On retrouve également l’élément xéno- dans des mots comme xénophobe (inamical envers les étrangers), xénophile (ouvert envers les étrangers) ou encore xénobiotique (substance étrangère à un organisme vivant).
Quel est le contraire du mot xénogreffe ?
Pour parler d’une transplantation d’un greffon entre deux êtres de la même espèce, plus particulièrement entre deux êtres humains, on utilise le terme allogreffe. Ce mot est notamment composé de l’élément allo- qui signifie « autre ».