Aïd

Dans la religion musulmane, Aïd est le nom abrégé de deux fêtes bien distinctes : l’Aïd el-Fitr et l’Aïd el-Kebir. Leurs dates ne sont pas fixes, elles varient en fonction du calendrier lunaire.

L’Aïd el-Fitr (littéralement « fête de la rupture », en arabe) ou Aïd el-Seghir (« petite fête ») célèbre la fin du jeûne et le début du mois suivant le mois de ramadan.

Avant la célébration de l’Aïd el-Fitr, les croyants doivent s’acquitter d’une aumône, souvent sous la forme de denrées alimentaires, pour venir en aide aux plus démunis. Le matin de cette fête, les fidèles prient ensemble à la mosquée ou en plein air.

L’Aïd el-Fitr est également un moment où l’on rend visite à ses proches pour s’échanger des vœux et des cadeaux, de la nourriture. Cette fête est l’occasion de se réconcilier, de demander pardon, de mettre fin à d’éventuelles rancœurs.

L’Aïd el-Kebir (« grande fête »), aussi nommé Aïd al-Adha (« fête du sacrifice »), est la plus importante des fêtes de la religion musulmane.

Cette fête célèbre le passage du Coran où Ibrahim est sur le point de sacrifier son fils au nom de Dieu. Constatant qu’Ibrahim lui est totalement fidèle, Dieu l’arrête par l’intermédiaire de l’ange Gabriel et remplace l’enfant par un mouton.

Lors de l’Aïd el-Kebir, la coutume est de sacrifier un mouton (en fonction des régions, il peut aussi s’agir d’une chèvre, d’un chameau, d’une vache ou d’un bœuf) pour le consommer avec des proches. C’est également un jour de prières, où l’on s’échange des présents et où l’on donne aux plus pauvres.