citoyenneté

Le mot citoyenneté s’utilise à propos d’une personne : il désigne le fait qu’elle ait des droits et des devoirs définis par l’État dont elle dépend. On appelle cette personne un citoyen, une citoyenne.

Ainsi, la citoyenneté permet d’être reconnu comme membre d’une société et de prendre part à la vie dans cette société, en votant par exemple.

Même si certaines personnes se revendiquent citoyens du monde, il n’y a pas juridiquement de citoyenneté mondiale. La citoyenneté dépend d’un État ou d’une fédération : citoyenneté française, citoyenneté américaine, citoyenneté européenne…

Comme alternative à une peine de prison, on peut infliger une peine appelée stage de citoyenneté. Il rappelle au citoyen ayant commis un délit quels sont les principes de la vie en société et quels sont ses devoirs. En cas d’infractions pénales très graves, il est possible de perdre sa citoyenneté.

Le mot citoyenneté désigne la pleine possession des droits dans un État, alors que le mot nationalité désigne l’appartenance juridique à un État. Aujourd’hui, une citoyenneté va le plus souvent de pair avec une nationalité. Toutefois, ce n’est pas toujours le cas.

En France par exemple, même si un enfant a des droits (droit à l’éducation, à la santé…), il ne devient complètement citoyen qu’à sa majorité (à 18 ans). Avant cet âge, il n’a pas tous les droits d’un citoyen (comme le droit de vote), et il n’en a pas non plus tous les devoirs, mais il bénéficie déjà de la nationalité française.

À Athènes, dans la Grèce antique, tous les Athéniens n’étaient pas citoyens. En effet, les femmes, les enfants de moins de 18 ans, les métèques (étrangers) et les esclaves n’avaient pas la citoyenneté. On utilise l’expression citoyenneté fermée pour parler d’une citoyenneté qui est innée, qu’on ne peut pas acquérir, comme c’était le cas à Athènes.

À l’inverse, on appelle citoyenneté ouverte une citoyenneté que l’on peut obtenir, en faisant un service militaire par exemple. Dans la Rome antique, entre autres, la citoyenneté était ouverte.