Que veut dire l’expression Allah y chafik ?
                                    
                                                                    L’expression Allah y chafik s’utilise lorsqu’une personne est malade, comme vœu pour qu’elle se rétablisse. C’est une formule de réconfort qu’on adresse directement à cette personne, comme on lui dirait bon rétablissement, remets-toi bien, guéris vite. Cette formule s’applique quelle que soit la gravité de la maladie, y compris pour quelque chose de bénin comme un rhume.
                                    On rencontre aussi les variantes Allah y chafih et Allah y chafiha. Elles s’emploient en principe quand on parle de quelqu’un mais sans s’adresser à lui ou à elle, par exemple en faisant une prière.
                                
                                    
                                    
                                
                             
                            
                                    
                                            
                                        D’où vient l’expression Allah y chafik ?
                                     
                                                                    Cette expression est empruntée à l’arabe, où elle signifie littéralement « qu’Allah te guérisse ». C’est donc une façon d’invoquer Dieu pour qu’il aide à la guérison de la personne malade.
                                    Elle est fréquente dans le français parlé au Maghreb. En France, la formule Allah y chafik est principalement employée par des personnes de confession musulmane, qu’elles parlent arabe ou non. Elle fait partie d’un groupe d’expressions empruntées à l’arabe, comme starfoullah, inchallah, barakallahoufik, etc., qui font référence à Dieu.
                                
                                    
                                    
                                
                             
                     
                    
                        
                            Camille Martinez
                            Publié le 14/05/2022
                                Dernière modification le 23/04/2024
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